Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux
amoureux de la vie.
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement
semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée.
Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien,
fréquenté par d'autres jeunes malades.
C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission,
qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux
adolescents, l'attirance est immédiate.
Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer
dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence...
les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout
plein de vie.
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Ce que j'en pense:
Coup de ♥ 20/20
Les + : l’humour des protagonistes est, je pense, le
plus grand atout de ce roman.
Mais il y a aussi ce mélange d’émotions que l’auteur arrive
à nous faire ressentir. On ressent vraiment la joie, l’amour, la tristesse et
la douleur en même temps que les personnages. L’émotion sort du livre pour nous
atteindre. L’auteur y a ajouté une infime dose de surprises qui fait de ce
roman quelque chose de bouleversant.
Lorsque j’ai lu le thème dont parlait l’histoire de John
Green je me suis d’abord dit que ce n’était pas un livre pour moi. Je pensais
que j’allais me sentir mal en lisant un livre qui aborde cette maladie qui
touche énormément de monde autour de nous et nous enlève aussi parfois nos êtres
chers. Mais après avoir lu tant de critiques positives sur ce livre et l’engouement
qu’il suscite, je me suis dit qu’il fallait que je le lise pour m’en faire ma
propre opinion.
J’étais attirée par cette histoire malgré son thème assez sensible,
de plus l’adaptation cinématographique sera bientôt sur nos écrans ce qui m’a d’autant
plus poussé à le lire le plus vite possible,
je suis du genre à préférer lire un livre avant de voir le film.
J’ai vraiment adoré ce roman ! Au fil des pages, je me
suis demandée si c’était bien le bon livre que je lisais. On parlait du cancer bien
sûr, mais avec tant de légèreté et d’humour
qu’on a du mal à croire qu’on parle du même sujet que celui qui nous dépite dès
qu’on le prononce. Les personnages principaux, Augustus et Hazel, accompagnés
de leur ami Isaac, chacun atteint d’un cancer différent en parlent de manière
si drôle. Durant cette première partie du roman, j’ai beaucoup ri.
« – J’ai peur de l’oubli,
a-t-il répondu sans attendre. J’en ai
peur comme un aveugle
que je connais a peur du noir.
– Futur aveugle, a précisé
Isaac avec une ébauche de
sourire.
– Je suis trop dur ? a
demandé Augustus. C’est vrai qu’il
m’arrive d’être aveugle
aux sentiments des autres.
Isaac s’est bidonné,
mais Patrick a levé un doigt
réprobateur. »
J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’évolution des
sentiments entre les deux protagonistes, les « voir » rire
ensemble, tourner leurs maladies en dérision, de découvrir leurs passions
communes à la lecture.
Je me suis beaucoup identifiée au personnage d’Hazel, j’ai
vu certaines similitudes dans son comportement et le mien. Je pense que si je m’étais
retrouvée à sa place, j’aurais aussi repoussé Augustus ou toute autre personne
qui serait capable de s’attacher à moi. J’aurais passé, comme elle, le plus clair
de mon temps à lire et lire encore. Cependant, je n’ai pas cette qualité de
tourner la maladie en dérision, qualité que je trouve vraiment admirable,
surtout dans cette situation.
Toutefois, il ne faut pas oublier que ce roman parle d’une
maladie qui touche énormément de monde et en emporte tout autant dans son
sillage. Ce roman n’est évidemment pas tout rose et drôle. Il y a également une
partie plus triste qui nous fera pleurer autant que l’on a pu rire dans les
premières pages. On voit un des protagonistes changer et cela peut provoquer un
choc en comparaison à la personne qu’il était au début de l’histoire. Durant
les dernières pages qui nous entraînent vers l’aboutissement de l’histoire le
rire et les larmes se mélangent et nous souffrons en même temps que les
personnages. Malgré une fin triste et riche en émotions, je trouve que la fin a
un côté touchant et adorable.
« Je tombe amoureux de la même façon dont vous tombez
endormi : lentement, puis tout d'un coup. »
La plume de l’auteur est plaisante à lire, elle est simple
et fluide. Selon moi il a abordé ce sujet de la bonne façon. Un mélange d’humour
et de réalisme. Il a réalisé un cocktail d’émotion. Durant ma lecture je suis
passé de la joie à la tristesse. Des rires aux larmes. J’ai même ressenti le
moment où Hazel tombait amoureuse d’Augustus au fil des pages. Une ascension
longue puis soudaine.
Je conseille vraiment ce livre je trouve que c’est un roman
superbe ! Attention prévoyez quand même des mouchoirs pendant votre
lecture.
Voici une citation qui résume bien le livre.
« Je crois qu’on peut choisir dans la vie comment on a envie
de raconter une histoire triste, et Augustus et moi avons choisi la manière
drôle. »